La séance de négociation du 30 avril a marqué une nouvelle étape dans les discussions entre partenaires sociaux sur l’avenir du système de retraite. Après avoir abordé le financement et la capitalisation, la réunion a été consacrée au pilotage du système, avec une volonté partagée de refonte.
Le constat est clair : le cadre actuel est jugé incomplet, peu structuré et laisse peu de place aux partenaires sociaux. La CFE-CGC, représentée par Christelle Thieffinne, a rappelé l’importance d’un pilotage plus transparent, plus régulier et plus équilibré. Elle a défendu l’idée que l’âge de départ ne peut être réduit à un simple levier financier mais doit rester un véritable choix de société.
Des propositions ont émergé, comme des prévisions d’équilibre sur 15 ans, assorties d’un pilotage opérationnel à plus court terme. Pour la CFE-CGC, il s’agit aussi d’instaurer un dialogue plus constructif entre démocratie sociale et démocratie politique.
La prochaine étape des discussions aura lieu le 15 mai.