Face à une mobilisation historique — plus d’un million de manifestants le 18 septembre — l’intersyndicale adresse un ultimatum au gouvernement : des réponses concrètes sont attendues d’ici au 24 septembre, faute de quoi une nouvelle journée de grève et de manifestations sera décidée.
Ce qu’il faut retenir
- Abandon de l’ensemble du projet de budget : refus du doublement des franchises médicales, de « l’année blanche » (désindexations), de la suppression de 3 000 postes de fonctionnaires, d’une nouvelle réforme de l’assurance chômage et de projets attaquant le Code du travail et le 1er mai.
- Justice fiscale : dispositifs visant les très hauts revenus et gros patrimoines, et encadrement des dividendes.
- Conditionnalité sociale et environnementale des 211 milliards d'euros d'aide publique aux entreprises
- Moyens renforcés pour les services publics partout sur le territoire.
- Protection sociale de haut niveau et abandon du recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
- Investissements pour une transition écologique juste et la réindustrialisation, avecdes mesures contre les licenciements.
La balle est dans le camp du Premier ministre : sans réponse d'ici le 24 septembre, les organisations syndicales décideront très rapidement d’une nouvelle journée de grève et de manifestation Elles appellent également le patronat à ouvrir des négociations salariales dans toutes les branches et entreprises, tout en maintenant la mobilisation par diverses initiatives sur les lieux de travail.
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